183.7 kilomètres entre Carcassonne et Quillan pour une grande bataille où les plus puncheurs des baroudeurs voudront accrocher une victoire sur la 108e édition du Tour de France. 2877 mètres dé dénivelé positif pour s’exprimer.
Une journée profilée pour les échappées : quillan sera et qui n’en sera pas ?
La bataille pour l’échappée devrait être au moins aussi allétante qu’elle ne l’a été les jours précédents. Nombre sont les étapes remportées par des baroudeurs au nez et à la barbe tantôt des sprinteurs comme à Nïmes, tantôt des grimpeurs comme au Grand Bornand. Pour ne citer que ces étapes parmi les cinq accrochées par le peloton (Le Creusot, Tignes et Malaucène viennent s’ajouter au compteur). L’affaiblissement des équipes de leaders n’y est pas pour rien. Tadej Pogacar dispose de plus de cinq minutes sur ses premiers rivaux.
Les Ineos Grenadiers ont été décimés par les chutes. Geraint Thomas n’est plus que l’ombre de ce qu’il a montré aux Tour de Romandie et Critérium du Dauphiné. Tao Geoghegan Hart n’a jamais eu l’occasion d’être ce substitut sous les radars. Richie Porte n’a guère échappé à toute la malchance qu’on lui connait. Nourris d’histoire compliquée avec les chutes qui ont émaillé sa carrière professionnelle au cours de la saison estivale. Richard Carapaz est le seul a s’être mis en avant et semblait avoir la fibre nécessaire pour bousculer l’actuel porteur du maillot jaune. Mais l’équatorien doit combler un écart de 5:33 sur le slovène. Si ce n’est plus compte tenu du contre-la-montre de Saint Emilion. Les Jumbo-Visma ne sont pas mieux lotis. Primoz Roglic, principale menace de son compatriote, n’est plus sur le Tour. Victime d’une chute violente à Pontivy, le slovène ne s’est jamais remis. Malgré un contre-la-montre optimiste à Laval, la réalité était tout autre sur les étapes en ligne où les difficultés qui émaillaient le parcours ont eu raison du vainqueur de la Vuelta a Espana 2020. Wout van Aert caressant le rêve jaune n’a pu réaliser son rêve et être ce coureur capable de faire peur à Pogacar en vue du chrono de samedi prochain. Non, les espoirs reposent désormais sur Jonas Vingegaard. Qui a la vue de son excellent effort individuel au départ de Changé est désormais la menace numéro 1 du maillot jaune. Mais si les étapes du Creusot et de Malaucène où le jeune néerlandais de 24 ans a pu se mettre en évidence. Et l’on pense tout de suite à sa deuxième montée du Mont Ventoux où il aura fait plier le vainqueur du Tour de France sortant. Il n’est pas sans rappeler que les Killer Wasps sont diminués par les chutes. Les abandons successifs de Robert Gesink, Primoz Roglic et Tony Martin pèsent lourd dans la balance. Rattraper 5:32 sur Pogi est une tâche fort peu aisée.
Quant aux podiums finals, cela ressemble de plus en plus en une bataille à huit… Plutôt à sept, si l’on considère que l’hégémonie de Pogacar et le temps s’écoulant. Une guerre pour la deuxième place et la troisième en somme, entre le suiveur Rigoberto Uran (deuxième à 5:18), le très en vue Ben o’Connor (cinquième à 5:58), l’éternel Wilco Kelderman (sixième à 6:16), le surprenant Alexey Lutsenko (septième à 6:30) et le régulier Enric Mas (huitième à 7:11) pour citer ceux qui ne l’ont été précédemment. Au délà, les écarts sont de plus en plus abyssaux. Pello Bilbao, dixième accuse un retard de plus de 10 minutes, Mattia Cattaneo qui le suit est à plus de 15 minutes du leader. Aurélien Paret Peintre est à près de 25 minutes quand Dylan Teuns qui clot le Top 20 est à un peu moins de 44 minutes. C’est dire à quel point, ce Tour de France a été chamboulé à la fois par les nombreuses chutes que les objectifs olympiques d’un grand nombre.

Les UEA émirates sont donc en position idéale pour doubler la mise sur le TDF. Est-ce que les équipes de leaders, et l’on pense directement aux Ineos Grenadiers (qui auront tenté le coup hier d’initier une bordure), profiteront du vent pour mettre en difficulté Pogacar dès le départ ? Un Pogi qui est apparu bien seul dans les bordures de Valence et Carcassonne et dont l’équipe a été bousculée au Creusot lorsque Wout van Aert et Mathieu van der Poel se sont échappées ensemble. Trois obstacles semblent se dresser sur la route d’un tel scénario.

D’abord, la direction du vent où le mistral est plus propice aux bordures à partir de la sortie de Montréal (km 15.7) jusque l’entrée Belvèze du Razès (km 22.8). Une courte distance qui pourrait freiner les veilléités des principales équipes dans la tentative de mise à mal du maillot jaune.
D’autant plus qu’ensuite, la force du vent à peine 15 km/h n’est pas suffisante pour créer une séparation au sein du peloton.
Et enfin parce qu’en s’approchant de l’Ariège et des Pyrénéens-Orientales : le profil, au delà de suggérer un retour par l’arrière, ne favorise nullement une sélection mise en difficuté suffisante pour espérer grapiller du temps. Le bilan coût – gain semble risible dans ces conditions.
Il faudra plutôt compter sur un leader bien inspiré de s’immiscer à l’avant pour ne pas voir un final avec une course dans la course.

La bataille pour prendre l’échappée devrait être âpre. Rythmée d’une passe d’armes entre les Deceuninck Quick Step qui auront à coeur de défendre les points de Mark Cavendish au classement par points…
… et les Bahraïn Victorious accompagné de la Bike Exchange qui, au delà de vouloir s’immiscer au sein de l’échappée, voudront s’assurer que le porteur du maillot vert saute dans le Col du Bac (3.1 kilomètres à 5.3 %). Afin d’aller chercher les points du sprint intermédiaire à Lavelanet (km 76.7). Avec 101 points de retard pour Michael Matthews et 128 pour Sonny Colbrelli, l’heure n’est plus à la réflexion. Les 20 points alloués au sprint intermédiaire doivent être pris.
Dans cette optique, si l’échappée n’a pas réussi à prendre le champ nécessaire. C’est dans le col de Montségur que les costauds sortiront.

Une difficulté de 4.2 kilomètres à 8.7 %, régulière mais difficile. Avec un pied situé à Montferrier, soit après 83 kilomètres de course, il est cependant plus probable que l’échappée ait pris le large avant le sprint intermédiaire. Dotant que le vent de dos devrait favoriser un rythme élevé où un gros groupe porté par les meilleurs rouleurs prendra le large sur le peloton des leaders.
A l’image d’une classique ardennaise, le parcours du jour est jalonné de véritables toboggans comme la Croix des Morts (6.8 kilomètres à 5.7 %).
Ou comme comme la côte de Galinagues (2.2 kilomètres à 8%) dont le sommet est situé à près de 60 kilomètres de l’arrivée.

Un terrain idéal pour anticiper la montée où les routes étroites n’aideront pas à la chasse tant dans la montée…

… que la campagne rodomoise…

… et la descente qui s’en suit.

Pour tirer un maximum profit des gorges de l’aude, avant à Caudiès de Fenouillèdes de se diriger vers le Nord-Ouest et être confronté à un vent défavorable.
Le final du jour abordera le Col de Saint-Louis, rappelant les kilomètres finaux de Saint Etienne en 2019 avec le crédit de bonifications en son sommet. La difficulté longue de 4.7 kilomètres à 7.4 % a tout du terrain parfait pour décanter le groupe de tête et même voir des escarmouches au sein du peloton des leaders.

Si ce n’est sa montée vent de face, dans un décor magnifique au demeurant. Un régal pour les yeux mais aussi pour les plus lourds qui espèreront que les offensifs interviennent le plus tard possible.

Fort heureusement pour les plus téméraires, sans jamais grand visuel les 13.8 kilomètres de descente vers Quillan invitent à l’offensive.

Au bas, il ne restera que 2 kilomètres pour débouler sur les 250 derniers mètres qui sacreront le vainqueur en solitaire ou d’un sprint réduit.
une étape profilée pour un des trois fantastiques

Lorsque l’on parle d’étape au profil d’une classique ardennaise, on pense tout de suite à Julian Alaphilippe et Wout van Aert en l’absence de Mathieu van der Poel. Deux coureurs qui auront marqué le printemps en remportant l’Amstel Gold Race et le Mur de Huy. Mais de gros doutes pèsent sur l’un et l’autre qui trouvent pourtant un terrain qui leur sied comme un gant.
Le champion du monde d’abord a été récemment sur-offensif. En échappée à Malaucène avant de remettre le couvercle le lendemain à Nîmes, Loulou n’a pas débranché pour autant hier. Mis à contribution vent de face pour emmener Mark Cavendish vers une 34e victoire sur le Tour, synonyme d’une égalité avec le grand Eddy Merckx. Un record que le britannique pourra battre s’il survit aux pyrénéens. Le français de la Deceuninck pourrait prendre une journée de repos avant l’étape d’Andorre la Vieille, qui arrive près de son domicile. Comme nombre de coureurs du peloton, Alaf Polak est pour rappel un résident de la principauté d’Andorre.
Le champion de Belgique quant à lui, aussi gardien d’une victoire sur le Tour, sur l’étape de la double ascension du Mont Ventoux, pourrait très bien profiter de cette journée pour doubler la mise comme rester en protection du GC aurpès de Jonas Vingegaard. Déjà à l’ouvrage sur les étapes aux sprints, WVA vise les victoires d’étape sur les étapes de transition. Toute la question est de savoir si le belge de la Jumbo Visma aura l’envie et la permission de se porter en échappée la veille d’une journée charnière pour le classement général. En l’absence de Mathieu van der Poel, il s’affiche comme l’épouvantail par sa polyvalent sans égale. Ce qui explique pourquoi van Aert est le favori presque incontestable. Une absence de l’ennemi jurée qui n’est pas sans le servir. Les deux étant trop souvent au marquage l’un de l’autre. Ce qui leur a valu de laisser filer la victoire de la Primavera lors du dernier Milan San Remo.
Dans la bataille pour le maillot vert et une victoire d’étape, deux hommes se détachent. Sonny Colbrelli évidemment et Michael Matthews. Ce dernier à la faveur de la lutte avec Colbrelli pourrait faire partie du groupe réussissant à prendre le large. Toujours en tête du peloton sur ce type d’étape, les abandons de Simon Yates et Lucas Hamilton, hier sur chute, ne sont pas sans modifier les plans de la Bike Exchange. Désormais, la carte Bling-Bling s’impose plus que jamais sur ce type d’étape aux allures d’Amstel dont son palmarès est garni de places d’honneur.
Contrairement à son homologue italien, le sprinteur de la Bike Exchange ne devrait avoir le surnombre contre lui. On peut raisonnablement penser qu’en effet le champion d’Italie soit extrêmement marqué et que des coureurs comme Dylan Teuns ou Matej Mohoric puissent profiter à al fois de leur qualité de rouleur/grimpeur/sprinteur pour s’extraire du groupe d’échappée. L’objectif de l’équipe Bahraïn Victorious est le classement par équipe dont ils sont les leaders. Nul doute que les bahreïni feront tout pour être sur-représentés à l’avant.
La véritable ombre au tableau qui peut nuir aux ambitions de Matthews repose sur son duel avec l’homme en forme du moment, où Colbrelli le marquera de près. Les deux sprinteurs polyvalents qui ont montré monter la Gallisterna comme aucun autre sprinteur, aux championnats du monde pour l’australien, aux championnats nationaux pour l’italien, pourraient s’enterrer.
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Un enterrement de première classe dont le plus malin pourrait tirer profit. A ce jeu, il est un vieux bricard qu’il ne faut mésestimer. Vu devant lors de l’étape du Grand Bornand, Alejandro Valverde a souffert de la météo dantesque. Frigorifié, l’ancien champion du monde devrait cette fois profiter de condition climatique qu’il apprécie. Espagnol dans l’âme et dans le sang, Bala excelle sous les températures annoncées (31°C).
Je vais bien, il y a encore un long chemin à parcourir pour les Jeux Olympiques, mais c’est vrai que j’ai un œil là-bas.
Alejandro valverde
En quête du seul titre qui lui manque à son palmarès, l’objectif des Jeux Olympiques de Tokyo est une affaire de longue date. Une cinquième participation qui montre toute la longévité de Papy Bala. Avec le double objectif de porter Enric Mas le plus haut possible, l’occasion semble parfaite pour aller en échappée à Quillan et épauler son compatriote en montagne.

Un oeil sur les puncheurs qui grimpent comme jamais, il n’ont grimpé et le nombre d’Omar Fraile vient tout de suite à la bouche. Les Astana Premier Tech ont de bien belles cartes sur le papier pour aller chercher un gain d’étape. Alexey Lutsenko ne sera pas autorisé à sortir, il faudra des éléments à ses côtés pour l’épauler. Mais l’équipe kazashk peut compter sur Jakob Fuglsang et ses basques (Omar Fraile, Alex Aranburu et Ion Izagirre) pour briller dans l’étape du jour.
Dans une étape qui semble cousue main pour Fraile, le champion d’Espagne pourrait mettre en exergue toute la forme qu’on lui a vu jusqu’à présent où il s’est accroché le plus longtemps dans les cols. Faisant office de dernier rempart pour Lutsenko. Rarement Fraile n’a paru si fort depuis le Tour du Pays Basque. L’occasion semble rêvée pour gagner une seconde victoire d’étape sur le Tour après l’étape de Mende en 2018.
Si Ben o’Connor n’aura aucune permission de sortie, Aurélien Paret-Peintre pourrait profiter d’une échappée pour faire un rapproché au général. Le final semble trop dur pour Oliver Naesen et Dorian Godon, les deux coureurs pourraient bénéficier du vent de face pour tenir. Michael Schär lui est condamné à anticiper alors que Greg van avermaet fait office de meilleure carte de l’équipe terre et ciel.
Pello Bilbao ne devrait être autorisé par les prétendants au podium. Wout Poels se remettra probablement de sa chute de la veille pour aller chasser les pois. Sonny Colbrelli espéra un sprint réduit dont il a les faveurs. Là où Matej Mohoric pourrait refaire le coup du Creusot comme Dylan Teuns pourrait être encore à l’offensive en profitant du surnombre.
Qui restera auprès de Wilco Kelderman ? Sans doute Emmanuel Buchmann. Cela paraît trop dur pour que Nils Politt double la mise. Quid de Patrick Konrad et Lukas Pöstlberger qui trouve un terrain à leur mesure, surtout le premier des deux.
Alexey Lutsenko n’aura comme tout leader aucune marge de manœuvre. Ce qui n’est pas le cas de coureurs comme Jakob Fuglsang en préparation pour les JO ou Ion Izagirre, pas loin d’une victoire au Grand Bornand. Alex Aranburu est le plus rapide de tous, mais le sprinteur polyvalent fait plus parler de ses lacunes techniques que de ses coups d’éclat.
Voir Guillaume Martin tenter ne serait pas étonnant mais condamnerait toutes les chances des échappées. Christophe Laporte devrait être inspiré par l’aspect classique du profil mais devra surtout espérer que le vent freiné les ardeurs dans la montée finale. La meilleure cartouche des hommes de Cédric Vasseur est probablement Anthony Perez en forme, qui trouve des difficultés qui devraient lui poser moins de problème que les longs cols qu’il a dompté étonnamment comme à Tignes.
Kasper Asgreen est d’office un nom qui ressort et doit ressortir. L’étape du Creusot l’a exposé derrière le duo infernal dont son travail sur les sprints de Valence et Carcassonne n’a que confirmé sa grande forme. Si Tim declerqc pensera ses plaies, la question de voir Mattia Cattaneo se pose. L’italien possède toutes les qualités et pourraient profiter de la force de l’équipe. Pas fana d’un Davide Ballerini dans l’absolu Dries Devenyns sous les radars. Mais attention au belge qui est un coureur extrêmement malin.
Qui pour faire la baby-sitter de Rigoberto Uran ? Nelson Powless peut faire parler des qualités de rouleur pour anticiper, Sergio Higuita de sa vitesse au sprint et à la fois Michael Valgren et Magnus Cort Nielsen d’une entente maline entre danois dont ils ont le secret. Un duo qui aura porté à la victoire le dernier des deux à la victoire à Carcassonne en 2019. Le départ en fanfare est parfait pour Stefan Bissegger, le final plus pour Ruben Guerreiro.
Plus que quatre coureurs en course. Un Stefan Küng en vu, un David Gaudu malade, un Bruno Armirail convalescent et un Valentin Madouas qui a coché l’étape.
Les Grenadiers laisseront-ils encore Dylan van Baarle aller devant ? Ou se préserveront-ils pour demain ? Michael Kwiatkowski a pourtant une étape qui lui va comme un gant.
Si Loic Vliegen, Lorenzo Rota, Jan Bakelants, Georg Zimmermann sont des coureurs offensifs, Louis Meintjes attendra-t-il les Pyrénées ?
Michael Woods et Dan Martin sont les meilleures cartes mais contraint à arriver en solitaire. Une tâche compliquée puisqu’il faudra sortir dans le col de Saint Louis.
Wout van Aert est l’épouvantail de la journée.
A l’attaque avec Thomas de Gendt, Brent van Moer, Philippe Gilbert qui peuvent sur un coup d’éclat briller. Cela semble trop dur pour Harry Sweeny..
Ivan Garcia Cortina est clairement la meilleure carte mais se dit rester auprès de son leader Enric Mas. Jorge Arcas voudra peut être fêter son anniversaire devant ? Comme Imanol Erviti retourner devant avec Carlos Verona.
Si ce n’est pas Michael Matthews, ce sera à Christopher Juul-Jensen de briller. Quoi que Luke Durbridge n’a jamais aussi bien grimpé
Strike général hier chez la DSM, quid des blessures de chacun ?
Verra-t-on enfin Simon Clarke ?
Stuyven devra profiter du vent de face mais apparaît en grande forme. Toms Skujins devrait apprécier le terrain du jour.
Tadej Pogacar a de l’avance mais avec un final à risque, est-ce opportun de laisser un homme devant. Tant on a vu le slovène esseulé ces derniers jours.
Jasper Philipsen peut être tenté dans la chasse au maillot vert. Xandro Meurisse n’est pas loin de sa forme de 2019 et Silvana Dillier pourrait mettre ses qualités de rouleur dans une anticipation.
Quentin Pacher a déclaré vouloir y aller. Franck Bonnamour pour être l’infatigable du Tour, à moins que Cyril Barthe aille enfin devant.
Elie Gesbert a été vu récemment à l’attaque, le terrain est bon pour le breton.
Aussi surprenant que cela puisse paraître au vue de Saint-Louis, Anthony Turgis dans une étape classique est la meilleure cartouche dans le fusil des hommes de Jean René Bernaudeau.
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