Une énième étape sur le papier promise aux baroudeurs mais après étape de la veille, les sprinteurs se mêleront-ils encore à la fête ?

Plus courte de près de 70 kilomètres, l’étape offre de meilleure chance de contrôle grâce notamment à un dénivelé positif total de 2762 mètres soit 1641 de moins que la veille. Les sprinteurs sont censés se réjouir… Hélas !

Le départ pourrait tout changer. Le plan des équipes pourraient vite devenir un « sauve qui peut ».

Un fort vent de nord ouest soufflera. Jusque Vecino, situé à 22.6 kilomètres du départ, le peloton aura vent de côté.

Dans une zone totalement à découvert, le peloton devrait s’étirer sous l’impulsion des équipes comme la Deceuninck Quick Step avait pu le faire à Guadalajara , l’an passé.

Naturellement sous un rythme élevé, d’une part l’échappée ne devrait pas réussir à se former. Mais d’autre part, le peloton devrait se scinder en plusieurs groupes.

Bordures, vous avez dit ? Vous avez raison. L’étape pourrait vite s’emballer et revenir sur un groupe avec des équipes de leaders collaborant main dans la main pour mettre hors jeu des leaders piégés. L’étape pourrait vite s’emballer à l’image de Aramon Formigal en 2016.
Un conseil ? Mieux vaut ne pas se préparer à ce qu’il y ait bordures, il vaut mieux la créer de concert avec la DQS : Bora Hansgrohe et Movistar 👀.

Après la chasse restera tout aussi compliquée, avec un vent trois quart face…

… sur des portions tout aussi exposés…

… jusque Linares de Riofrio.

Où les coureurs seront dans des zones moins exposées mais sinueuses et descendantes. Ce qui n’est pas sans compliquer la tâche d’un peloton cherchant à recoller le groupe de tête.

La première difficulté du jour est longue mais roulante. De quoi maintenir un tempo élevé si la mise à l’écart se poursuit ou laisser filer l’échappée si regroupement.

Cela étant dit, bien inspiré pourraient être les trouble-fêtes dans une descente vraiment technique.

Le panorama y sera magnifique pour le téléspectateurs, peut être un peu moins pour les coureurs qui n’auront le temps d’en prendre plein les mirettes.

Ni une, ni deux en son pied le début de l’Alto el Robledo commencera. Une longue ascension dont les derniers 5 kilomètres sont les plus durs. Suivi d’une descente absolument pas technique et située trop long de l’arrivée, il est très peu question d’y voir quelques mouvements.

Mais c’est attention à l’enchainement de Serradilla del Llano et Serradilla del Arroyo…

… qui se fera sur des routes étroites, étirant le groupe. Un secteur où la tension sera de mise en vue de l’arrivée finale.

A l’image de la veille, la descente finale est peu technique, favorable à un train en marche vers Cuidad Rodrigo.

Mais encore une fois sur des routes peu larges qui créant de la tension, devrait élever le rythme dans le groupe des leaders.

L’échappée doit y avoir été reprise. Au risque de ne pas se disputer la victoire grâce au fort vent de dos qui est à l’avantage des fuyards.

Le sprint final est classique avec 500 offrant un boulevard aux hommes les plus rapides.
Explications des picks sur le replay de l’émission RedSportsBE
PRONOSTICS
Félix GROSSCHARTNER vainqueur : 40 – 0.125% (Betclic) / podium : 10 – 0.125% (Betstars)
Jannik STEIMLE ou Zdenek STYBAR vainqueur : 17.14 – 0.125% (prendre les cotes Betclic 40 / 30)
Zdenek STYBAR ou Jannik STEIMLE podium : 4.63 – 0.125% (prendre les cotes Betclic 8 et 11 Betstars)